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Un élu indien offre une récompense pour attaquer des chrétiens

Un élu du Maharashtra a suscité une vague d’indignation après avoir déclaré qu’il offrirait jusqu’à 11 lakh de roupies (≈ 11 000 USD) à quiconque porterait atteinte à un prêtre chrétien accusé de conversions forcées.

📌 Ce que l’on sait

  • Le député concerné est Gopichand Padalkar, membre du BJP et élu au sein de l’assemblée législative du Maharashtra 1.
  • Le montant de la prime évoquée a varié entre 3 lakh et 11 lakh selon les versions. Ce discours a provoqué des manifestations massives dès le 13 juillet, notamment à Mumbai 2.
  • Face aux critiques, le BJP local a tenté de s’en dissocier, insistant sur le fait qu’il s’agissait d’un avis personnel de M. Padalkar et non d’une position officielle du parti 3.

🎤 Réactions et prise de conscience

L’Association of Concerned Christians et l’archevêque d’un diocèse local ont exprimé leur choc. « Un véritable affront à notre démocratie laïque », ont-ils déclaré. Ils ont demandé une sanction immédiate et un dialogue pour mieux comprendre les contributions des chrétiens à la nation 4.

🌍 Contexte plus large : un climat de persécution

Les propos de cet élu s’inscrivent dans un contexte de tensions croissantes. Selon le United Christian Forum, on a recensé 834 attaques contre des chrétiens en 2024, soit une hausse régulière depuis 2014, période où le BJP a pris le pouvoir central 5.

Plusieurs États, notamment Chhattisgarh, Uttar Pradesh et Madhya Pradesh, ont promulgué des lois anti-conversion très strictes, rendant dangereuse même la tenue de réunions de prière privées. Des témoignages signalent des attaques physiques, des arrestations arbitraires et la destruction d’églises ou de Bibles 6.

💭 Témoignage humain

Imaginez une mère ou un pasteur dans un village du centre de l’Inde, craignant pour sa vie simplement pour avoir partagé sa foi. Des cas récurrents de familles forcées de fuir, d’arrestations injustifiées ou de mise en prison sans preuve réelle sont devenus monnaie courante au quotidien 7.

🔍 Pourquoi cela nous concerne

Un élu en position de responsabilité qui incite à la violence contre une minorité religieuse bafoue les principes constitutionnels de liberté et de laïcité. Ce discours normalise un climat de haine et favorise l’impunité.

📣 Appel à la responsabilité

La société civile, des leaders chrétiens et des partis politiques ont demandé :

  • La suspension immédiate de Gopichand Padalkar
  • Une enquête impartiale
  • Un cadre national pour restreindre les discours haineux émanant d’élus
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Libération de l’abbé Alphonsus Afina : récit poignant de sa captivité par Boko Haram

L’histoire de l’abbé Alphonsus Afina est à la fois bouleversante et émouvante. Ce prêtre nigérian, après avoir servi pendant six ans en Alaska, est retourné en juin 2025 dans le nord-est du Nigeria — précisément à Gwoza, dans l’État de Borno — pour participer à un atelier. C’est là qu’il a été capturé par Boko Haram, au cours d’une embuscade près d’un point de contrôle militaire. Un de ses véhicules a été touché par un lance-roquettes, causant un décès parmi les convoyeurs .

Le groupe terroriste a capturé Afina et plusieurs passagers, le forçant à passer un appel bref à son évêque : il confirmait sa détention et demandait des prières. L’État islamiste a ensuite revendiqué la détention de cet homme d’Église .

Récit de la libération : un miracle en plein désarroi

Pendant près de 51 jours, l’abbé Afina est resté entre les mains de Boko Haram. Mais le 21 juillet 2025, il est finalement libéré sain et sauf, aux côtés de dix femmes également captives . Grâce à l’intervention combinée des forces de sécurité nigérianes – le DSS et l’Armée – aucun recours à un paiement de rançon n’a été nécessaire .

À son retour, l’abbé Afina a été pris en charge par le diocèse de Maiduguri. Il reçoit des soins médicaux et suit un accompagnement discret pour se remettre de cette épreuve traumatique .

Une tendance tragique : les religieux toujours ciblés

Ce cas n’est malheureusement pas isolé. En 2025, au moins 15 leaders religieux ont été kidnappés au Nigeria, certains tués ou toujours portés disparus . Boko Haram, parfois en coordination avec d’autres factions comme ISWAP, perpétue des actions violentes ciblant les communautés chrétiennes, provoquant déplacements massifs, destructions et violences indirectes .

Pourquoi cette histoire nous parle

  1. Un visage personnel sur la persécution : ce récit rend concret l’impact humain des violences, au-delà des statistiques.
  2. Un appel à la foi et à l’unité : face à l’horreur, la confiance en Dieu et la solidarité des communautés chrétiennes se révèlent essentielles.
  3. Une alerte mondiale : il devient urgent que les autorités internationales agissent pour protéger la liberté religieuse en zones à risque.

✝️ Prière proposée

Seigneur, nous confions à ta bonté tous nos frères et sœurs persécutés pour leur foi.
Redonne-leur courage, paix, et justice.
Que ton amour transcende les chaînes, et que l’Évangile brille même dans les ténèbres. Amen.

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Arrestation d’un pasteur en chine : les chrétiens face à la répression des églises

Un matin comme un autre, les autorités chinoises sont intervenues dans un centre éducatif de l’Église de Shengjia à Shunde, dans la province du Guangdong. Elles ont procédé à une descente musclée, confisquant tout le matériel pédagogique puis arrêtant le pasteur Deng Yanxiang et trois collaborateurs, officiellement inculpés pour opérations commerciales illégales

Un coup dur pour une Église qui refuse l’enregistrement officiel

D’après ChinaAid, une organisation chrétienne engagée, la police, la sécurité d’État, le bureau des affaires religieuses et des agents municipaux ont soudainement envahi les locaux. Les arrestations ont été immédiates et les familles ont reçu des avis de détention criminelle de 30 jours le lendemain. Aucun des détenus n’a été libéré à l’issue de cette période, malgré l’échéance légale .

Le motif invoqué : l’impression et la vente de matériels bibliques — le fichier “Daily Scripture Interpretation” — jugés “illégaux” par le gouvernement car diffusés sans autorisation de l’Église officielle. Cela équivaut, selon eux, à une infraction économique .

Des vies brisées et des familles en détresse

La femme de l’un des détenus, *, a partagé sur les réseaux sociaux l’angoisse d’une maison assassinée par l’absence de son mari. Elle soulignait qu’il était un homme honnête, apprécié, impliqué dans des actions sociales et que son arrestation avait semé une grande confusion dans la communauté . Les proches réclament justice et transparence.

Une tendance systémique, pas un incident isolé

Cette arrestation s’inscrit dans une stratégie plus large du gouvernement chinois, qui multiplie les inculpations sur le même motif : fraude, extorsion, opérations commerciales illégales — souvent pour cibler des Églises non enregistrées. Dans ce contexte, plusieurs dirigeants et enseignants chrétiens ont déjà été condamnés à des peines de prison allant de 14 mois à 2 ans, parfois assorties d’amendes étrangement calculées .

Le cas du pasteur Wang Yi, fondateur de l’Église underground d’Early Rain à Chengdu, illustre cette offensive permanente : condamné à 9 ans de prison pour “incitation à la subversion” et “activités commerciales illégales”, sa peine a été dénoncée par plusieurs organisations internationales comme un message clair de la part du régime .

Qu’est-ce que cela nous apprend ?

  1. Un climat de suspicion généralisée : Tout ce qui touche à des finances chrétiennes devient suspect.
  2. Un effort pour contrôler l’information biblique : Même du matériel à usage interne est condamné.
  3. Un message clair : L’État rappelle qu’un service spirituel non sanctionné est illégal aux yeux du pouvoir.

En conclusion, un appel à la méditation et à la prière

Ce récit vise moins à informer que vous sur un fait brut qu’à mettre un visage humain sur la persécution : un père de famille emprisonné, des chrétiens réduits au silence, des Églises prêtant à être criminalisées pour avoir voulu nourrir la foi de leur communauté.

➡️ Prière suggérée :
Seigneur, nous te remettons la vie de nos frères détenus pour ta cause.
Donne-leur force, courage et espoir, et que ta justice soit révélée.
Fais que leurs voix ne soient jamais étouffées, et que la lumière de l’évangile continue de briller dans l’obscurité la plus épaisse. Amen.

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‎Tanzanie : une église fermée après les critiques du pasteur Gwajima sur les droits humains

‎Tanzanie : l’État ferme une église influente après les critiques d’un pasteur sur les droits humains

‎Dar es Salaam, le 15 juillet 2025 – En une décision choc moins de 24 heures après un sermon dénonçant des disparitions forcées, le gouvernement tanzanien a suspendu l’enregistrement de l’Église Glory of Christ Tanzania – “Nyumba ya Ufufuo na Uzima”. Ce mouvement, riche de plus de 70 000 fidèles et 2 000 implantations à travers le pays, a été mis sous scellé à Dar es Salaam, sous haute surveillance policière .


Un pasteur en première ligne : l’honorable Bishop Josephat Gwajima


‎Bishop Gwajima, élu député de Kawe sous l’étiquette du CCM, s’est transformé en porte-voix de la société civile. Le 1er juin, il a lancé une campagne de prière de sept jours pour la justice et la paix, tout en dénonçant une recrudescence d’enlèvements, y compris de deux activistes étrangers torturés et expulsés . L’État l’accuse d’avoir prononcé des sermons « à caractère politique » visant à « minimiser la confiance publique », violant ainsi la Constitution et la loi sur les associations (chapitre 337) .


Réactions de la communauté


‎Les fidèles, privés de leur lieu de culte, se sont d’abord retrouvés chez eux, avant de se regrouper dans des lieux alternatifs comme le Tanzanite Social Hall .

‎Christian Solidarity Worldwide (CSW), via Scot Bower, dénonce une manœuvre de l’État pour « étouffer les voix critiques sous couvert de réglementation » .

‎Amnesty International et d’autres ONG appellent au respect des droits fondamentaux, notamment le droit à la liberté de religion, d’expression et de réunion .


Climat politique sous haute tension


‎Ce geste est perçu comme le dernier signe d’une pression croissante à l’approche des élections d’octobre 2025. La fermeture de l’église intervient après d’autres événements : l’arrestation du leader de l’opposition Tundu Lissu pour incitation et trahison, la répression des activistes étrangers soupçonnés d’ingérence, et la multiplication des disparitions arbitraires .


Une atteinte au paysage religieux national


‎L’inscription obligatoire via le Registrar of Societies donne au gouvernement un pouvoir discret mais puissant pour contrôler le tissu associatif et religieux. Beaucoup redoutent maintenant que cette intervention ne devienne une arme politique visant à étouffer les dissentiments .

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Des chrétiens exécutés au Nigeria : nouveau massacre imputé aux bergers peuls

Des chrétiens racontent avec horreur l’exécution sauvage d’un de leurs proches dans un récent assaut mené par des bergers peuls dans un village. Selon les survivants, un tireur s’est approché d’un homme âgé d’environ 57 ans, agriculteur et père de famille, l’a immobilisé, a placé son arme contre sa tête, puis l’a abattu d’une balle, le projetant au sol, inerte.

Un témoin, Onnusim, décrit la scène :l’homme était isolé, sans défense.

“Ils l’ont abattu d’une balle à la tête”,

s’est-il écrié . Victime d’abord d’un tir à la jambe, le professeur est tombé avant de recevoir le coup fatal.

Cet événement, loin d’être un cas isolé, s’inscrit dans une série d’attaques fréquentes qui plongent la population locale dans un état de peur perpétuelle.

“Cela survient presque toutes les semaines”,

affirme Onnusim, soulignant que les paysans, contraints de cultiver dans les zones reculées, n’ont plus guère d’options pour survivre .

 

Contexte des violences

Les attaques par des milices peules armées sont régulièrement rapportées au centre du Nigeria, notamment dans l’État de Benue et la région de Plateau. Elles ciblent souvent des communautés chrétiennes .

Selon un rapport récent, près de 200 chrétiens déplacés ont été massacrés au cours d’une attaque en juin 2025 — un dossier qualifié de « pire tuerie » dans la région jusqu’ici .

L’Observatoire de la liberté religieuse indique qu’entre 2022 et 2024, presque 10 000 chrétiens ont perdu la vie dans ce genre de violences au Nigeria .

Analyse et implications

Ces attaques, autrefois liées à des conflits de terres ou de pâturages, ont pris une tournure religieuse : les victimes sont souvent ciblées en raison de leur foi, et non seulement de leur profession .

Le mode opératoire (embuscade, exécution sommaire, armes semi-militaires) rappelle celui de groupes extrémistes comme Boko Haram ou l’ISWAP .

La conséquence la plus grave : une insécurité chronique, où la simple cultivation des champs devient un risque de mort, jetant au passage des milliers de familles dans la peur et la précarité.

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Quand un président inaugure une église évangélique en Argentine : Entre foi, politique et espoir

Le 6 juillet 2025, le président argentin Javier Milei a inauguré Portal del Cielo, une immense église évangélique pouvant accueillir 10 000 personnes. Un moment marquant qui a fait beaucoup parler, entre admiration et questionnements.

Voir un chef d’État poser un regard aussi visible sur la foi interpelle. Pour beaucoup, c’est un signe que la spiritualité chrétienne prend une place importante dans la société. Mais cela soulève aussi la question : la politique peut-elle vraiment marcher main dans la main avec la foi, sans perdre de vue les valeurs essentielles comme la justice et la solidarité ?

Dans une société où les plus démunis ont souvent du mal à être entendus, cet événement nous invite surtout à réfléchir. Est-ce que nos dirigeants, en s’appuyant sur la foi, agissent vraiment pour le bien de tous ? L’archevêque Marcelo Colombo, par exemple, rappelle que les réformes économiques doivent veiller à ne laisser personne sur le bord du chemin.

Au fond, cet épisode est une belle invitation : la foi ne doit pas rester à l’écart de la société, mais servir à construire un monde plus humain, plus juste. Nous, chrétiens, sommes appelés à prier pour nos dirigeants, mais aussi à être des acteurs engagés, porteurs d’amour et de compassion.

Qu’en pensez-vous ? Croyez-vous que la foi et la politique peuvent vraiment s’allier pour faire avancer la justice ? Partagez votre avis et vos prières !

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Soudan : Une église pentecôtiste détruite à Khartoum en pleine vague de persécutions

⚠️ Soudan : une église pentecôtiste détruite à Khartoum, la communauté chrétienne sous pression

Un complexe religieux appartenant à une église pentecôtiste situé à El Haj Yousif, dans la capitale soudanaise Khartoum, a été réduit en ruines par des extrémistes qui agiraient avec le soutien présumé des forces armées nationales et de la police.

Ce lieu de culte, érigé dans les années 1990, vient s’ajouter à la longue liste des sites religieux visés depuis l’éclatement du conflit civil qui secoue le Soudan depuis l’an dernier. L’organisation Christian Solidarity Worldwide (CSW) rapporte que cette attaque s’inscrit dans un schéma inquiétant de profanation et de destruction de lieux chrétiens dans le pays.

Des accusations ont été portées à l’encontre des Forces armées soudanaises (SAF) et des Forces de soutien rapide (RSF), soupçonnées d’avoir ciblé volontairement des églises au cœur des affrontements.

Scot Bower, directeur général de CSW, a réagi avec fermeté en dénonçant un acte « extrêmement grave » relevant, selon lui, de violations du Statut de Rome. Il a mis en lumière une tendance alarmante à la destruction délibérée d’espaces consacrés à la foi.

Le Soudan figure aujourd’hui à la cinquième place du classement mondial des pays persécutant les chrétiens, selon Open Doors. Depuis le début des violences, plus d’une centaine d’églises et de bâtiments chrétiens auraient été confisqués de force.

Face à cette escalade, les chrétiens sur place craignent que les persécutions ne s’intensifient encore, avec des menaces croissantes sur leur liberté de culte et leur sécurité.